La tendance "régime paléo"
Le régime paléolithique et autres diètes ancestrales n'ont pas été inventés.
Ils reposent sur l'alimentation de nos ancêtres les chasseurs-cueilleurs de l'ère paléolithique . L'agriculture et l'élevage n'existaient pas encore. L'homme se nourrissait uniquement de viandes et de poissons, d'herbes , feuilles, graines et fruits. Tous étaient minces, de par leur grande mobilité. C'est cette minceur qui a rendu célèbre le régime "Paléo" et non l'envie de vivre dans une caverne !
Des nutritionnistes se sont intéressés à ce type d'alimentation, tel que le docteur Seignalet ou le Dr S.Boyd Eaton. Ils en ont déduit qu'elle est idéale car nos ancêtres ne présentaient aucune maladies dégénératives . D'après eux, l'apparition de l'agriculture et de l'élevage à l'ère néolithique aurait entraîné une dégradation de la santé; dégradation qui ne cesse d'augmenter avec l'apparition aujourd'hui de maladies chroniques : obésité, cancers, maladies cardiovasculaires... Les grands principes du régime paléolithique permettent d'évincer les produits chimiques et traitements culinaires de nôtres alimentation : On se contente de :
viandes
volailles
œufs
poissons et fruits de mer
mollusques
fruits, baies et légumes
graines
insectes
L'exercice physique est vivement recommandé. Dans le monde de la musculation ce régime semble connu. De plus en plus de personnes se tourne et vers cette diète pour un retour à la nature et la recherche d'une vie saine. Un des points flou de ce régime concerne la cuisson : nos aïeux mangeaient-ils crus ou cuit ? La cuisson serait apparue au paléolithique avec la découverte du feu , mais elle n'aurait eu qu'un rôle limite pour les viandes et poissons. De ce fait en fonction de la version du régime choisi , la cuisson peut être autorisée ou non. Du point de vue de la diététicienne : Ce régime exclus beaucoup de familles d'aliments : les produits laitiers, les céréales et féculents, les matières grasses et les produits transformés, ainsi que les nutriments indispensables qui les composent . Bien sur on retrouve les glucides, protéines et lipides dans l'alimentation paléolithique, mais en proportion déséquilibrée par rapport aux recommandations actuelles.
Des déficits nutritionnels sont donc à envisager et à craindre ! Notamment au niveau de la vitamine D, indispensable à l'assimilation du calcium dans l'organisme . Une compensation par supplémentation orale est à prévoir. Les protéines sont représentés en grande quantité dans ce régime ; elles permettent de brûler les calories, d'avoir une sensation de satiété plus rapide et durable, d'abaisser la tension artérielle, et agiraient donc positivement sur les maladies cardiovasculaires.
Les fibres des fruits et légumes permettent aussi d'atteindre une satiété rapidement et préviennent certains cancers intestinaux.
La faible proportion de glucides explique la perte de poids rapide qu'offre le "régime Paléo" mais peut entraîner une reprise de pois plus rapide que les personnes suivant une diète faible en gras si le régime est arrêté .
Il est donc primordial de se lancer dans ce type d'alimentation en toute connaissances de causes , de varier au maximum les aliments, pour limiter les risques de carences nutritionnelles et surtout pour éviter la monotonie !!