top of page

Blog

Perturbateurs endocriniens, nos assiettes en ligne de mire !

Entre les aliments, les ustensiles de cuisine, les contenants et les modes de cuisson, les perturbateurs endocriniens squattent nos cuisines!

De bonnes pratiques et des emballages adéquats permettent toutefois de réduire leur présence et leurs effets.

Un article rédigé par le magazine "60 millions de consommateurs" N°526 Mai 2017



Cultivés, fabriqués, conditionnés, préparés, cuisinés...nos aliments passent par toute une série d'étapes où ils sont susceptibles d'être contaminés par divers perturbateurs endocriniens.

Qu'il s'agisse des résidus de pesticides provenant de l'agriculture, des phtalates et autres plastifiants utilisés dans les contenants et les ustensiles de cuisine ou encore de composants néoformés lors de la cuisson, ces substances pénètrent dans l'organisme via le système digestif. Même ingérées en doses infimes, elles s'ajoutent à toutes celles auxquelles nous sommes déjà exposés par inhalation ou par contact cutané.


ALIMENTS :

Au menu, poissons maigres et fruits et légumes de saison :


De nombreuses études pointent le rôle majeur des aliments dans notre exposition aux perturbateurs endocriniens. Mis à part les métaux lourds, les composés perfluorés, les retardateurs de flamme (PBDE), les polychlorobiphényles (PCB) et les dioxines sont des rejets de l'activité industrielle persistant durant des décennies dans les sols et les sédiments marins et de rivière.

Sont également incriminés une partie des pesticides utilisés en agriculture comme le chlorpyriphos-methyl ou l'heptachlor, voire les anciens pesticides, tels que la dieldrine.

Les repérer

Les composés perfluorés, les PBDE et les PCB se concentrent particulièrement dans les chairs des poissons gras comme le saumon et les des espèces "bio accumulateurs" tels le thon et l'anguille. Dans une moindre mesure, on les retrouve également dans le lait et les produits laitiers, les œufs et la viande.

Pour les pesticides, rien ne signale leur présence dans les aliments, qu'il s'agisse des fruits et légumes ou encore des poissons sauvages ou d'élevage, dont les chairs peuvent contenir divers résidus de pesticides.


Les alternatives


Limiter sa consommation de poisson (de mer et de rivière) à deux fois par semaine dont une seule portion de poisson gras(saumon, thon, maquereau,hareng, sardine).

Au delà, opter pour des poissons maigres (colin ou lieu noir, cabillaud, merlan, sole...).

Privilégier les fruits et légumes de saison et de proximité, qui ont subu peu de traitements après récolte pour la conservatio, quant aux produits consommés avec la peau (pommes, poires...) autant les choisir bio !

Dans tous les cas, les laver soigneusement à l'eau.


CUISSON

Veiller aux revêtements et aux hautes températures


Gare aux anciens revêtements Teflon, susceptibles de contenir de l'avide perfluorooctanoïque (PFOA).

La plupart des marques garantissent aujourd'hui l'absence de cette substance.

C'est davantage sur la température et les modes de cuisson qu'il convient d'être vigilant, afin d'éviter la formation d'hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).


Les repérer :


Sur les ustensiles en Teflon, veillez à avoir la mention "sans PFOA". Lors d'une cuisson à haute température, le dégagement de HAP va souvent de pair avec la formation de parties "noires" sur l'aliment ou de fumée due aux graisses qui brûlent.


Les alternatives

Utiliser de préférence des poêles en fer en inox ou en céramique.


EMBALLAGES

Privilégier le verre et limiter le plastique


Des barquettes aux canettes de soda en passant par les bouteilles en plastique, les emballages alimentaires sont susceptibles de "relarguer" des perturbateurs endocriniens, en particulier des phtalates et le bisphénol A, utilisés dans la fabrication de certains plastiques.

Ce dernier est interdit en France depuis 2015 dans tous les contenants à usage alimentaire; les industriels le remplacent par d'autres bisphénols, fortement suspectés de se comporter aussi en perturbateurs endocriniens...Par ailleurs, rien ne dit que l'industrie agroalimentaire ait supprimé le bisphénol A de ses chaînes de fabrication, ni que les emballages venant d'autres pays n'en contiennent pas.

Une dizaine de phtalates -même le DEHP et le DBP, réputés nocifs- sont toujours autorisés au contact des produits alimentaires non gras (les graisses augmentant la migration des molécules depuis le plastique).


Les repérer

Les phtalates sont principalement employés dans le PVC (code de recyclage n°3), quasiment plus utilisé dans les emballages alimentaires, excepté les films souples et les barquettes de viande.

Si le polyéthylène téréphtalate (PET code de recyclage n°1), largement employé pour les bouteilles, ne contient pas de phtalate libre, il pourrait libérer, sous l'effet de la chaleur et de l'eau, des composés suspectés d'avoir des effets de perturbateurs endocriniens.

Les alternatives

Privilégier les contenants en polyéthylène (code de recyclage n°2 et 4) ou en polypropylène (code de recyclage n°5) et dans tous les cas, éviter de chauffer les récipients en plastique au micro-ondes. L'idéal reste d'opter pour des emballages en verre, inox ou céramique.


Featured Posts
Archive
Follow Me
  • Grey Facebook Icon
  • Grey Twitter Icon
  • Grey Pinterest Icon
  • Grey Instagram Icon
bottom of page